Nous sommes le lundi 29 septembre, il est 8h30. Je me prépare pour prendre le train direction Lille. Je monte dans le TER qui est quasiment plein. Mais pour une fois qu’un train est à l’heure, je vais pas me plaindre. Après environ 15 minutes de trajet, je descends à Lille Flandres. J’ai un peu mal au crâne, je décide donc de me prendre un café chez le mal absolu, c’est-à-dire Starbucks. Une fois ma boisson collectée, je reprends mon chemin. J’ai 15 minutes devant moi pour rejoindre le CeGIDD pour mon rendez-vous de suivi de Prep.

Je rentre dans le bâtiment et je patiente quelques minutes à l’accueil, le temps que la secrétaire termine avec la personne précédente. Je suis accueilli par Béatrice, une personne fort agréable. Je lui précise que j’ai rendez-vous et elle me demande si mes informations ont changé. Je lui indique donc que j’ai déménagé. En modifiant mon adresse, elle me dit « oh, je connais bien l’avenue de Bretagne, je vais vous dire une bêtise. » Je lui dis – allez-y c’est pas moi qui vais dire quelque chose. Elle dit elle me répond : « j’ai perdu ma virginité avenue de Bretagne. » Il y a que dans un CeGIDD où on peut se raconter ce genre de choses.

Béatrice m’indique de patienter en salle d’attente 3. Mais j’ai à peine le temps de poser mes fesses que déjà je suis pris en charge par le médecin qui me suis. Nous commençons par faire un point sur ce qui s’est passé durant les quelques mois depuis la dernière fois que nous nous sommes vus Après ça je lui demande si il y a un intérêt à se faire vacciner contre le papillomavirus. Elle me répond qu’elle vient de participer à une sorte de colloque sur le sujet. Et les dernières études montrent qu’il n’y a pas d’intérêt à vacciner les personnes aussi vieilles que moi. Car la réponse immunitaire est faible, voire inexistante. Je suis fort déçu de cette réponse. J’aurais tellement aimé me protéger. Et me faire vacciner dès mon plus jeune âge.

Au moment de conclure notre entretien, elle m’annonce qu’elle ne peut pas bloquer un rendez-vous pour dans six mois car pour l’instant son contrat n’est pas renouvelé. Cette nouvelle m’inquiète car c’est elle qui me suit depuis le début. Et ça me ferait chier de changer de médecin. Elle me conseille de rappeler en début d’année pour prendre rendez-vous fin mars. Après être passé par la case prise de sang, je ressors pour me diriger vers le furet du Nord.

En effet, à la fin de la semaine, je pars avec Triste Sire et Madame Mim à Lisbonne pour quelques jours. Et j’aurais bien aimé avoir un guide de Lisbonne de la collection Voir. Arrivé au cinquième étage dans la partie tourisme, je me mets en quête de ce fameux guide Après quelques minutes de recherche infructueuse, je décide de faire appel à la vendeuse. Elle commence par me préciser que les guides Voir ont changé d’apparence, c’est peut-être pour ça que je ne les trouve pas. Je lui répond que même si c’était devant moi de toute façon je l’aurais sûrement pas vu Elle a un doute sur la disponibilité de ce guide Et va vérifier sur son ordinateur. En effet, ils n’en ont plus en stock, mais elle me propose de faire livrer un exemplaire sous 10 jours. Je lui réponds que malheureusement dans 10 jours je serai déjà revenu. Je retourne dans le rayon pour voir les autres guides, mais aucun ne m’intéresse vraiment. Je ressors donc bredouille et décide de tenter ma chance à la Fnac.

Même topo, je rejoins le rayon des guides touristiques. Et rebelote, je ne trouve pas le guide. Je fais à nouveau appel à une vendeuse, qui après vérification du stock, m’indique qu’ils n’en ont pas. Mais qu’elle peut me faire livrer un exemplaire dans deux jours. J’opte pour cette proposition.

Après ses emplettes, je vais jusqu’à république pour prendre le bus pour aller jusqu’à mon appartement car c’est aujourd’hui qu’a lieu l’état des lieux de sortie C’est aujourd’hui que j’ai rendez-vous pour l’état des lieux de sortie. Alors je précise tout de suite que l’appartement a été entièrement repeint il y a une semaine et que il y a deux jours un nouveau Lino a été posé dans la totalité de l’appartement. Il me reste juste À passer un coup d’éponge dans la douche et à refixer un radiateur.

Malheureusement, le support du radiateur du sport de radiateur à la Chine Je n’ai pas de quoi le réparer. Je décide donc d’aller chercher Je tente le tout pour le tout et faire un saut chez Carrefour Market pour acheter le seul produit disponible susceptible de m’aider : de la colle super élue Je tartine copieusement le support de super glu en espérant que cela suffise. Je prends aussi un tube de dentifrice pour masquer un joint silicone un peu fatigué. Première déconvenue le dentifrice est bleu transparent et non pas blanc. À 14h50, je tente de remettre le radiateur. Malheureusement c’est un échec, ça pendouille. Mais je me dis que de toute façon il n’y a que ça à me reprocher.

Je descends dans la rue pour attendre le mec qui vient faire l’état des lieux à 14h pile, je vois une personne avec une tablette qui scrute les façades. Je lui demande si il vient pour l’état des lieux, il me répond par l’affirmative. Je lui fais savoir que c’est avec moi qu’il a rendez-vous Nous rentrons dans l’immeuble. Il me demande ma nouvelle adresse. – C’est une information qui n’est pas nécessaire à l’état des lieux de sortie, je préfère ne pas vous la confier. On commence sur les chapeaux de roues. Je me dirige vers l’appartement mais lui s’arrête. En voyant les placards où se situent les compteurs, il me demande si les compteurs électriques sont sont placés à l’intérieur de ces armoires. Je lui ai dit que oui mais qu’il n’y a pas d’intérêt à s’en occuper, Les contrats sont gérés directement par les locataires avec leur fournisseur d’électricité. Il veut quand même faire une photo du compteur. Je m’agace car je ne vois pas l’intérêt. Il me demande s’il y a un problème, Je réponds que je ne comprends pas sa demande car l’agence m’a aucun rapport avec ce contrat et de plus aucune constatation n’a été faite dans l’état des lieux d’entrée. Il insiste, Je lui désigne donc où se situe mon Linky. « C’est noté qu’il s’agit du rez de chaussée. » Je lui réponds que je sais quand même où se situe mon compteur. Il me demande si j’ai une facture avec le numéro du compteur pour s’en assurer. Je suis exaspéré, j’ai envie de lui en mettre une, mais je m’exécute. Une fois sa photo faite, nous montons à l’appartement. Je le laisse continuer tout seul afin de ne pas m’énerver. Il enchaîne les questions à la con du style est-ce que la le radiateur fonctionne ? Je réponds oui. Il enchaîne en le testant. Du coup quel est l’intérêt de me poser la question ?

Après 1h15 d’inspection, il a enfin terminé et nous descendons dans la rue. Je lui demande comment fait-on pour faire le relevé du compteur d’eau car si il n’y a aucun intérêt à prendre en photo, le compteur électrique, en revanche, l’eau est comprise dans les charges. Et il faut bien un relevé pour pouvoir me facturer ma consommation. Il me demande où est situé le compteur. Je répond que d’après ce que je sais le compteur est dans la cave du restaurant situé au rez-de-chaussée de l’immeuble. Il se dirige donc vers l’entrée du restaurant pour constater que celui-ci est fermé. Je lui demande – Mais aucun rendez-vous n’a été pris pour aller faire se relevé ? «Non, je n’ai pas d’information à ce sujet. » J’enchaîne : Pourtant le rendez-vous pour l’état des dieux a été pris il y a cinq semaines, ce qui laissait le temps de s’organiser.

Il me présente la tablette avec son compte rendu. Je lis et m’aperçois que pour le lino de la pièce à vivre, il a précisé : état moyen, gondolé, trace de passage Je rigole en lui indiquant que le lino a été posé samedi ,il y a deux jours. Et depuis personne n’était présent dans l’appartement. Il est donc peu probable qu’il y ait des traces de passage. De plus le lino n’est en aucun cas gondolé. Il est effectivement déformé, mais parce que le sol sous le lino n’est pas en bon état. Ce n’est pas moi qui suis responsable si le lino est déformé parce qu’il ne fait que suivre le sol. Il me dit « ah c’est la même chose » Je réponds que pas du tout gondolé signifie que il aurait été mal posé ou que il y a un problème dans le avec le lino. Alors le seul problème se situe au niveau du sol et c’est pas moi qui en est responsable. Il n’en démord pas. Il ne veut pas changer son compte rendu. J’ai envie de lui arracher la tête. Exaspéré, je signe pour me débarrasser de lui .

De toute façon, j’ai décidé d’aller faire un tour à l’agence immobilière située à quelques centaines de mètres. Arrivée au bout de la rue j’aperçois un rat de la taille d’un chat qui fonce vers moi.

Horrifié, je cours pour lui échapper. Rien que pour ça, je suis content de changer de quartier.

Arrivé devant l’agence, je souffle un bon coup avant d’entrer. Je sens que ça va être intéressant. Je me présente à la personne de l’accueil. Je lui précise qu’il y a quelques semaines, j’ai pris rendez-vous pour un état des lieux de sortie. Et quelques jours après j’ai été démarché par une entreprise alors que je n’ai en aucun cas donné mon autorisation pour que mes coordonnées soient utilisées par des entreprises tierces À ce moment-là, une personne chargée de l’allocation entre dans l’agence et la personne de l’accueil l’interpelle pour qu’elle puisse répondre à mes questions. Jacqueline de la location me dit que c’est sûrement pas Citia qui a fourni mes coordonnées. Je rigole et lui lis le sms reçu : Bonjour, Votre agence Citya m’a transmis vos coordonnées pour vous aider dans votre déménagement. Prenez rendez-vous ici : https://papernest.app/p472nh. Si ce n’est pas Citya qui a fourni mes coordonnées, ça y ressemble beaucoup quand même beaucoup. Elle paraît étonnée et me dit qu’elle n’a jamais entendu parler de cette entreprise de ce service. Elle me demande si je peux lui transférer le mail afin qu’elle se renseigne. Je m’exécute. Je lui indique également que ça fait cinq semaines que j’ai contacté le service RGPD de Citya et qu’à ce jour je n’ai toujours pas eu de réponse. Enfin, je lui demande pourquoi est-ce que malgré un délai de cinq semaines aucun rendez-vous n’a été pris pour qu’un relevé du compteur d’eau puisse être être fait aujourd’hui Elle me répond que la gestionnaire qui s’occupe de mon appartement n’est pas là aujourd’hui. En rigolant, je lui réponds qu’elle n’est de toute façon jamais disponible. Elle me promet qu’elle va se renseigner et qu’elle reviendra vers moi. Je sors de l’agence en me disant que c’est encore un truc qui n’est pas terminé.

Je pars prendre le métro pour entrer à Loos. Arrivé chez moi, je fais un crochet par la Poste afin de souscrire à une réexpédition de mon courrier. En effet, il y a six semaines, j’ai fait une demande auprès de la Mel pour obtenir une carte de déchetterie. Je n’imaginais pas à ce moment-là que cela mettrait autant de temps. Et maintenant je n’ai plus le choix. Il faut que je demande à ses incompétents de la Poste de me réexpédier ce courrier. Je rentre dans l’agence et O miracle, il n’y a qu’une personne devant moi. C’est un jeune homme qui vient récupérer un colis et ça ne prend que quelques secondes.

J’indique mes besoins au guichetier qui me demande mon numéro de téléphone. Je suis surpris, je n’imaginais pas qu’il faille donner un numéro de téléphone pour expédier du courrier d’une adresse postale à une autre adresse postale. Il m’explique que non seulement il aura besoin d’un numéro de téléphone, mais également d’une adresse mail. C’est pour retrouver mon compte La Poste. Enfin il commence à remplir le formulaire en jetant un coup d’œil à ma facture où figure ma nouvelle adresse, il s’étonne. « Pourquoi vous avez deux adresses ? » Je lui indique donc effaré qu’il s’agit de la rue et la deuxième ligne concerne un complément d’adresse. Si on m’avait dit qu’un jour je devrais expliquer comment fonctionne une adresse à quelqu’un qui travaille à la poste, je l’aurais pas cru. Ou si ? Je ne sais plus. Ils sont tellement nuls.

Il finit de remplir le contrat, l’imprime en double exemplaires. Je lis scrupuleusement les informations pour m’apercevoir qu’il faut cocher une case pour ne pas que la poste utilise mes données personnelles à des fins commerciales. À peine ai-je le temps de signer le contrat que Jean-Pierre me l’enlève des mains. Je le reprends en lui indiquant que je vais faire une photo du contrat signé avec la case cochée. Parce que je les connais, les gaillards de La Poste. Ces débiles vous facturent 59 € une réexpédition de courrier et en plus ils se font du pognon sur notre dos en revendant nos données personnelles. Des manges merde.

Il est déjà le temps pour moi de rejoindre maison des enfants. Car aujourd’hui c’est lundi et lundi c’est de l’amour est dans le pré chez l’enfant. Heureusement un peu de douceur pour terminer cette journée.

Catégories : 3615mylife

2 commentaires

Karine Sazy · octobre 1, 2025 à 19:13

Quel bonheur de vous lire !

Un amoureux des lettres · octobre 2, 2025 à 17:17

La folle rumeur courant depuis des heures sur les internets mondiaux était donc vraie ! Telle une gono mal traitée, vous êtes de retour ! Merci pour cette tranche de vie qui nous fait passer des rires aux larmes et vice et versa !

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