Pourtant Edward Smith n’était pas aux commandes

Nous sommes le vendredi 2 mai, il est 7h47. Je sors de mon appartement. Pendant que je referme la porte, j’entends comme un bruit d’eau qui coule. Enfin qui coule, plutôt qui tombe en cascade. J’ai l’impression que ça vient de mon ancien appartement. Je me dis que des ouvriers doivent être en train de réparer des trucs. J’aurais commencé par remettre un plancher à l’appart du mort. Mais je ne suis pas dans la tête de ces gens. J’ai tout de même un doute et j’essaye de rentrer dans ex logement. C’est fermé. Je tente celui du mort mais pareil. En plus le son donne vraiment l’impression de venir d’en bas. Bon je n’ai pas que ça à faire. En plus c’est pas à moi de gérer l’immeuble. Je pars donc au travail. Vers 10h je tente un appel à l’agence immobilière mais comme j’imaginais personne ne décroche. Un lendemain de jour férié, tout le monde doit faire le pont. Déjà qu’en temps normal c’est la croix et la bannière pour les joindre. Nous sommes un vendredi donc le soir je suis de sortie, je rentre chez moi il est 23h30. En glissant ma clef dans la serrure, j’entends Lire la suite

Par Michaël, il y a

Une journée qui commence bien

Nous sommes le vendredi 10 octobre, il est 6h38. Mon réveil m’arrache à un superbe rêve. Je n’ai plus tous les éléments mais en gros j’étais à la première d’un opéra. Une sorte de cocktail était organisé pour l’occasion. Il y avait pleins de très beaux garçons. Mais il est l’heure de dois finir de me préparer pour aller bosser. Je récupère mon repas dans le frigo et le glisse dans mon sac. Je me suis préparé un bagel, à la truite fumée, cresson, câpres et fromage frais je vais me régaler. Je sors de la maison et me dirige vers la gare. En fait j’y suis déjà. C’est l’un des avantages de cette maison. Je suis vraiment tout près. Le TER arrive quelques minutes plus tard. Trois minutes plus tard je descends déjà. Je récupère le métro à la station Oscar Lambret. J’ai de la chance il y a de la place et je peux m’asseoir en tête de la voiture P131. J’ai choisi pour mes oreilles un medley de musique classique. Entendre Jakub Josef Orlinski le matin, c’est un vrai délice. Quand la rame repart de la station Square Flandres la rame a un petit raté, continue, puis Lire la suite

Par Michaël, il y a

Une nouvelle étape.

Nous sommes le lundi 29 septembre, il est 8h30. Je me prépare pour prendre le train direction Lille. Je monte dans le TER qui est quasiment plein. Mais pour une fois qu’un train est à l’heure, je vais pas me plaindre. Après environ 15 minutes de trajet, je descends à Lille Flandres. J’ai un peu mal au crâne, je décide donc de me prendre un café chez le mal absolu, c’est-à-dire Starbucks. Une fois ma boisson collectée, je reprends mon chemin. J’ai 15 minutes devant moi pour rejoindre le CeGIDD pour mon rendez-vous de suivi de Prep. Je rentre dans le bâtiment et je patiente quelques minutes à l’accueil, le temps que la secrétaire termine avec la personne précédente. Je suis accueilli par Béatrice, une personne fort agréable. Je lui précise que j’ai rendez-vous et elle me demande si mes informations ont changé. Je lui indique donc que j’ai déménagé. En modifiant mon adresse, elle me dit « oh, je connais bien l’avenue de Bretagne, je vais vous dire une bêtise. » Je lui dis – allez-y c’est pas moi qui vais dire quelque chose. Elle dit elle me répond : « j’ai perdu ma virginité avenue de Bretagne. » Il y a que Lire la suite

Par Michaël, il y a

Les cons ça ose tout.

Nous sommes le vendredi 10 janvier, il est 15h26. Je suis à la bibliothèque du centre-ville. Il règne une température sibérienne chez moi. Et je veux éviter de me transformer en momie des glaces, l’arc et les chaussures de fourrure en moins. J’essaye de commencer la lecture de ma bande dessinée. Mais la quiétude de ce lieu vole en éclats. Quelqu’un est en train de regarder une vidéo sur son téléphone. Je persiste à dire que la solution à ce crime serait la pendaison suivie d’un accrochage à un gibet. On devrait au moins me laisser mener une expérimentation. Déjà dans les transports en commun ça me gonfle, mais là… Putain on est dans une bibliothèque. Mon compteur de débilité humaine ayant été réinitialisé au 1er janvier, je parviens à ne rien faire pendant quatre minutes. Passé ce délai, je tente des exercices de respiration. Ce qui laisse encore deux minutes de répit au contrevenant. C’est à ce moment précis que tout a basculé. Le son de la vidéo se coupe. Il est aussitôt remplacé par un appel en haut parleur. Là c’est trop pour moi. Je me lève fait deux pas en direction du criminel. La personne lève les Lire la suite

Par Michaël, il y a

Aurillac jour 5

Nous sommes le vendredi 16 août, il est 5h12. J’ai une furieuse envie de pisser. Comme je dois me lever, autant tout faire. Après un passage au toilettes je vais me doucher. Quand je reviens à ma tente il est même pas 6h. Je me recouche pour essayer de dormir. La caméra suit Frederic Lopez et son invité. Ils montent dans l’avion. Une fois que l’appareil a décollé, c’est le moment pour l’animateur de retiré le bandeau et les écouteurs de son binôme. « Maintenant que nous sommes en vol, je vais vous dévoiler où nous nous rendons. Vous êtes impatient ? – Euh oui. Un peu déboussolé. « Je vous emmène sur la plaine de la Ponétie. » – La plaine de la Ponétie ?! « Oui je vous emmène à la rencontre du peuple Baboss. » L’invité ne sait pas trop comment réagir. Finalement, ils touchent au but. Au petit matin, ils découvrent la plaine de la Ponétie. Devant eux, une mosaïque de couleurs, composée de véhicules et de tentes. Les baboss forment une communauté, dont la plus part des membres sont itinérants. Frederic explique que si certains ont choisi de vivre en fourgons aménagés, d’autres continuent de voyager léger et de dormir Lire la suite