Excursion maison de retraite les bleuets – jour 1

Nous sommes le samedi 18 mai, il est 09h02. Je suis dans le terminal 2F de l’aéroport Charles De Gaulle. Pourquoi aussi tôt alors que mon avion ne décolle que vers 13h30 ? Je vois que tu es perspicace cher lecteur. Tu as oublié un paramètre important de l’équation. Je ne pars pas seul. Je suis avec mes parents. Et ma mère tenait absolument à ce que je sois sur place 3 heures avant comme c’est demandé. Levage d’yeux au ciel. Et d’ailleurs ils sont où les pli vieux ? Ils viennent de quitter leur hôtel et ils ne devraient pas tarder. En attendant j’ai besoin d’une bonne dose de caféine. La nuit a été courte. Au loin je repère l’enseigne du grand démon américain. Je me traine jusqu’au comptoir. A ce moment précis un troupeau me passe devant. Une flopée d’injures me vient en tête mais je n’en fais rien. Je pars en vacances rien ne peut entamer ma bonne humeur. Ou peut être 3 connards qui ne savent pas commander leurs cafés. Ils mettent au moins 4 minutes à faire leurs choix. Je serre les dents. Enfin j’accède à la caisse. – Un double expresso et un café Lire la suite

Par Michaël, il y a

En route vers de nouvelles aventures II

Nous sommes le jeudi 4 avril, il est 06h02. Je suis réveillé. La porte de ma chambre est ouverte et j’entends que ma mère est dans le salon donc je décide de me lever. J’ai trop mal dormi. Petit lit de 90, la tête au Sud, le chauffage, l’absence de lumière et Naboo qui a miaulé ne sont pas les ingrédients pour une bonne nuit de sommeil. Une fois dans le salon, je raconte mes aventures nocturnes à la propriétaire de 42 éponges différentes. Et au bout d’un certain moment nous sommes rejoint par mon père. Je lui demande si nous devons aller à la boulangerie. Comme la réponse est positive, je m’habille et nous partons tous les deux. La boulangerie est au centre du village, il faut à peine 10 minutes pour s’y rendre. Marie France, la vendeuse que je n’avais jamais vu encore, n’est pas la meilleure commerçante de France. Et en plus y a pas le pain qu’on voulait. Je me prends un kouign-amann individuel, parce que merde faut pas se laisser abattre. Le programme de ce matin c’est les courses. Ma mère chez Carrefour seule, mon père et moi notre mission c’est la poissonnerie. Parce que Lire la suite

En route pour de nouvelles aventures

Nous sommes le mercredi 3 avril, il est 09h32. Je donne un tour de clef, opère un demi tour et dégringole les escaliers. Je ne suis pas en avance. Mon train part de la gare Lille Flandre à 10h12. Sachant que je m’y rend en métro… Quoi ?! Non jamais je n’oserais critiquer la société de transports en commun de la MEL. Oh ça non. Je me faufile dans la rame. Je me cale contre la porte opposée au quai. Tout se déroule sans embûche jusqu’à la porte des postes. Là monte un individu, comment vous dire… Une caricature de beauf : la gourmette dégueulasse au poignet, la chaine avec le crucifix et même la grosse chevalière, peut-être qu’il existe des panoplies. Mais jusqu’ici rien de dramatique. Et même, s’il n’y avait que son gout douteux, sans doute que je ne l’aurais pas remarqué. Mais avant de le voir je l’ai d’abord senti. Le mec a plongé la tête dans une bassine d’eau de Cologne. Une odeur, atroce. J’ai les yeux qui pleurent. Le sol du wagon se met à cloquer. A la moindre étincelle toute l’atmosphère peut s’embraser. Je suis obligé de me couvrir le visage avec mon écharpe Lire la suite

Par Michaël, il y a

Romaines même pas grecques ?!

Cet article est dédié à une personne qui a mis la moitié de son patrimoine génétique à l’intérieur d’un autre être humain. Et dont c’est l’anniversaire aujourd’hui. Nous sommes le samedi 9 mars, il est 06h32. J’ouvre un oeil. J’ai envie de pisser. Quelle heure peut il bien être ? Je choppe mon iPhone et je regarde. Putain, il est trop tôt. Mais ce qui attire mon regard c’est la pastille avec le chiffre 1 sur l’icône de l’appli mail. Machinalement j’appuie sur le symbole de l’enveloppe. Je sais pas si vous le savez, mais je suis un garçon plutôt organisé. Mes mails sont organisés au travers de 4 adresses différentes. L’une d’entre elles a été créée récemment pour un usage très spécifique. Et c’est justement dans cette boite qu’un nouveau mail est arrivé. C’est un message que j’attends depuis des mois. Revenons un peu en arrière que je vous explique. Nous somme le 12 août 1984, il est 13h32. Je fais la sieste à l’ombre d’un parasol sur la terrasse de l’appartement que mes parents ont loué à la Tranche sur mer. Ah merde. Nous sommes remontés trop loin. Nouvelle tentative : nous sommes le mardi 10 octobre, il Lire la suite

Par Michaël, il y a

Encore un coup de Paul Miette ?

Nous sommes le jeudi 16 novembre, il est 23h32. Je rentre chez moi après une splendide soirée. En effet, menés par l’impératrice du monde à l’envers, nous avons assisté à la représentation du délirium du papillon. Un spectacle fabuleux. En sortant du Prato nous sommes allés boire un verre chez Mandarine qui habite à une centaine de mètres de là. Comme j’avais école le lendemain, je ne suis pas parti trop tard. J’ai pris le métro pour me rapprocher de chez moi. Et maintenant, il ne me reste plus que quelques minutes de marche pour rejoindre mon domicile. J’ai une habitude quand je marche, je regarde toujours en hauteur. Sûrement un reste de ma carrière en tant que cordiste. Souvent j’admire les bâtiments et des fois j’ai la chance de tomber sur de petits trésors. Soudain mon regard est attiré par de la lumière. C’est très bref un peu comme un flash. Ca recommence. Mais cette fois çi, étant concentré sur l’endroit j’ai eu le temps de comprendre ce que j’avais vu. C’est le faisceau d’une lampe de poche. Intriguant. Je continue à marcher. Mes pas me rapprochent de la scène. J’ai à peine détassé une caravane de chantier, quand Lire la suite