Quand ça veut pas…

Nous sommes le jeudi 15 octobre, il est 16h58. Je sors de chez moi, j’ai deux missions à accomplir : 1) régler des problèmes avec l’agence immobilière. 2) aller chez Ikéa pour régler un problème de vis. Étape nº1 : Je rentre dans l’agence. Elles doivent en avoir marre de me voir. Et de mon côté j’aimerais ne pas avoir à venir. J’explique que contrairement à ce qui avait été convenu le chèque de caution a été encaissé. Zoé me donne le numéro du comptable pour que je puisse voir directement avec lui. Je quitte donc l’agence sans les déranger plus que ça puisque la totalité des problèmes sont d’ordre comptable. Je descend l’escalier de la station de métro, histoire de pouvoir passer mon coup de fil tranquille. J’appelle. « Ah mince, j’étais en congés, mon équipe n’a pas respecté les consignes que j’avais données. » ⁃ « Ok. Y a aussi les travaux que j’ai réalisé, j’ai laissé les factures à l’agence. Et pour finir une régule de charges a été faite en août et n’a pas été prise en compte. » Il me promet de gérer ça au plus vite. Au final c’est plus de 800 € qui Lire la suite

Artisan de France

Nous sommes le lundi 19 novembre, il est 8h57. La semaine dernière, jeudi à 19h10, pour être très précis, j’ai reçu un appel d’une société pour fixer un rendez-vous pour la pose d’un détecteur de fumées. Heureusement j’ai la chance d’être encore en télétravail, donc je suis facilement disponible. La personne me propose un rendez-vous entre 9h et 13h ce lundi. Un créneau de 4 heures pour une petite entreprise comme ça, c’est énorme. Mais bon, comme de toute façon je suis sur place, ils peuvent intervenir. Et donc, ce matin, j’ai un appel à 8h43 du technicien. Il veut savoir si il peut passer tout de suite parce qu’il est à côté. Donc intervenir hors créneau. Levage d’yeux au ciel. « Pas de soucis » Il arrive, 5 minutes plus tard. Je vais lui ouvrir et le précède dans les escaliers. Si au LHC (Large Hadron Collider) les expériences de ce matin sont foutues c’est ici qu’il faut chercher le coupable. Un cheval de trait au trot aurait été plus discret. Il rentre, en laissant la porte ouverte derrière lui, je pense qu’il n’a pas de porte chez lui (technologie trop complexe). Il entre, disais-je, et lance un « Lire la suite

Demi-mesure

Nous sommes le mercredi 14 octobre, il est 19h13. Je pose mes fesses dans le bus qui me ramène dans mon nouveau chez moi. Nouveau ? Oui car après bien des péripéties j’ai pu emménagé dans l’appartement situé juste à côté de celui sinistré. Où que j’étais en ce début de soirée ? Hé oh t’es de la police ? Bon je peux te le dire. J’avais rendez-vous à la fac, pour transmettre les documents concernant l’association Green Sparrow. Dans le métro que j’ai pris pour me rendre sur le campus, j’ai vu une vieille,la soixantaine, avec son masque sous le nez. Je sais pas ce qui m’a retenu de lui arracher la tête et de lui chier dans le cou. Ça m’énerve tellement de devoir faire tant d’efforts, que tant de sacrifices soient faits pour protéger les vieux, qui eux ne sont pas capables de mettre correctement un masque. Quand je pense à toutes ces entreprises qui sont en train de crever à cause de gens comme ça. Ça ne serait que de l’économie on s’en fout. Mais derrière tout ça y a des hommes et des femmes qui vont se retrouver dans une merde intergalactique. Tout les aménagements Lire la suite

Nez à nez

Nous sommes le lundi 14 septembre, il est 15h37. Je sors de l’appart des amis chez qui j’ai trouvé refuge. Je pars pour ma mission « nourrissons la bête ». Mais au préalable j’ai pris une douche et j’ai mis un petit soins pour ma barbe. Une petite folie à 22€ de chez Lush.Je sors donc, et deux jeunes hommes se présentent à la grille de la résidence. J’ouvre et maintiens le pan ouvert. Par politesse et aussi pour mater leurs culs au passage. Et après leurs salutations et remerciements respectifs, j’entend l’un des deux dire « Humm ça rend super bon ». Il parlait de moi…Je crois avoir décelé une nuance d’admiration dans son regard. Je vais enquêter pour savoir qui il est, quelles sont ses passions, l’âge et le métier de ses parents… La suite au prochain épisode.

Toujours plus loin, plus fort, plus vite, jusqu’au bout de l’extrême limite.

Nous sommes le 1er septembre 2020, il est 15h37. Je me rend chez moi pour nourrir mon chat. Je découvre que la porte de l’immeuble est bloquée pour rester ouverte. Je m’engouffre dans le couloir. Je ramasse la pile de pub laissée par terre et j’arrive dans la mini cour au pied de l’escalier. Et là stupeur, mon vélo a disparu. Bien. Je monte les marches et j’entends du bruit au second. Je décide donc de monter. Ça se trouve la famille de Mc Abay a embarqué mon vélo en pensant que c’était le mien. Je m’annonce et me retrouve nez à nez avec deux ouvriers en combi. Vous êtes la société de décontamination ? Vous auriez vu mon vélo ? ⁃ Non. La porte était déjà ouverte quand nous sommes arrivés. Peut être que c’est la famille qui l’a embarqué en pensant que c’était le sien. ⁃ Ah non le père est venue mais il avait une C1 ((c’est une petite voiture) pour Georges qui a du mal notamment avec les voitures)) Ok. Vous êtes au courant que y a des travaux à faire chez moi aussi ? Pas besoin qu’ils formulent, la réponse s’est lue sur leurs visages. Lire la suite

Par Michaël, il y a