Arc en ciel d’émotions

Nous sommes le 22 février, il est 6h53. Je me réveille spontanément. Putain j’ai pas du tout envie de me lever. Je donne un coup dans le tabouret qui me sert de table de nuit pour activer l’affichage de l’heure de ma montre. Maintenant si je m’éveille avant que la sonnerie ne retentisse ça va pas aller. Mais bon j’ai pas le choix, j’ai envie de pisser. Je me traîne donc jusqu’à la salle de bain. Je vide ma vessie. Et pendant que je me lave les mains, je jette un coup d’œil dans le miroir. Oh la vache la gueule de merde. Après cet état des lieux au résultat si positif, je retourne dans mon salon-bureau-salle à manger-chambre. Il faut que je remette mon poste de travail en place. Mais j’ai envie de changements, je décide donc de laisser la table en place et de mettre les ordis sur le plateau avec les tréteaux. Sauf qu’à 7h20 tout est prêt, mais je suis une bonne poire j’ai donc commencé à bosser dix minutes avant l’horaire. Et tout ça lors que j’ai absolument pas envie de bosser. Et tout ça alors que j’ai terminé ma liste de la semaine dernière Lire la suite

Une journée de merde

Nous sommes le 31 janvier, il est 8h17. J’émerge avec difficulté de ma torpeur. Il faut dire que la nuit a été compliquée. L’insupportable créature qui me sert de chat a encore sévi. Il a gratté le lino dans le salon, pile à l’endroit où il a pissé hier. Joie. Je me lève avec difficulté, j’ai la flemme. Je me traîne jusqu’à la cuisine pour me faire un café. Aujourd’hui j’ai organisé une sortie dans la nature. Il faut absolument que j’accomplisse quelque chose avant la fin de la journée. En effet, toute ma semaine n’a été qu’une longue succession de journées interminables, sans intérêt. Mon boulot me fait chier. Autant avant j’y trouvais de l’intérêt, je me sentais utile, autant maintenant je ne suis qu’un écrou d’une énorme machine dénouée d’humanité. Même l’ambiance de la nouvelle équipe n’est pas agréable. Heureusement que je suis en télétravail. Et ma vie personnelle n’en parlons pas. Avec ce couvre feu il faut se dépêcher d’aller faire ses courses, on ne peut voir personne, ou se balader. Je dis pas que si j’en avais la possibilité je ferais des randonnées de 8 heures après le boulot. En revanche de savoir que c’est pas Lire la suite

Un toast de 121 kg

Nous sommes le lundi 8 février. Il est 14h13. J’ai les jambes flageolantes et le cœur qui bat fort dans la poitrine. Il vient de m’arriver un truc de fou. J’étais en train de bosser, quand j’ai eu une envie d’une infusion. Je vais dans la cuisine pour faire chauffer l’eau. Je prépare ma théière. Puis je retourne dans mon salon histoire d’avancer un peu sur mon dossier en attendant. Deux trois minutes plus tard, je verse l’eau délicatement pour que tous les morceaux d’hibiscus soient bien baignés. Je lance mon minuteur sur ma montre. Mais quand j’arrive dans le salon, une odeur désagréable m’imprègne les narines. Ça sent le plastique qui chauffe. Je m’approche du radiateur et je recule l’étendoir que j’ai placé devant. J’ai lavé une alèse qui me sert de molleton, c’est sûrement ça qui a un peu trop chauffé. Je m’installe derrière mes écrans et reprend mon traitement. Mais ça pue vraiment. Encore une histoire d’odeur… Soudain ma vision périphérique est attirée par quelque chose. Je lève la tête. J’ai cru apercevoir de la fumée s’échapper de mon ordinateur. Je me lève, je fais le tour de la table qui me sert de bureau. J’entends alors Lire la suite

Une journée en enfer

Nous sommes le 6 janvier, il est 5h58. Le premier qui dit bonne année il prend une claque de forain dans sa tronche. Oui je suis de mauvaise humeur. Pourquoi ? C’est bien simple : mon chat de merde vient de me réveiller presque une heure avant mon réveil. Et comment a t-il accompli cet exploit ? En mangeant le câble de ma passerelle domotique qui a 4 jours. Si je trouve ce qu’il faut je pense que je vais l’empailler. Contrairement à hier, je sors plus facilement de sous la couette. J’ai dû mettre un peu de chauffage hier soir. La température est douce dans le salon-chambre-salle à manger-bureau. Je vais me faire un petit expression pour me détendre. J’allume la machine et pendant qu’elle chauffe, j’installe ma capsule. Ah merde le réceptacle de capsules usagées est plein. Je tire le tiroir, il se décroche un peu trop vite et se vide sur le plan de travail et le sol. La journée commence sur les chapeaux de roues. Je nettoie tout pendant que mon expresso refroidit un peu. Je vais faire mes ablutions. Depuis hier je suis en formation sur le site de ma boîte. Obligation de porter un Lire la suite

Par Michaël, il y a

Un homme qui a du coeur

Nous sommes le vendredi 18 décembre. Il est 9h20 Aujourd’hui grand jour. Première étape : le laboratoire d’analyses pour une prise de sang pour réaliser le dosage des triglycérides qui avait été oublié par ma super nutritionniste. Y avait pas grand monde, ce fut rapide. Et la préleveuse était douée, parce qu’en 5 secondes je ne saignais plus. Seconde étape : la clinique du bois. Je sais c’est mal d’aller dans le privé mais c’était plus pratique. Promis la prochaine intervention je la fais dans le public. Je rentre dans le service d’imagerie, y a personne à l’accueil. Je tends mon ordonnance, une petite présentation de carte vitale, c’était torché. « Asseyez vous dans cette salle d’attente, on va venir vous chercher ». J’ai a peine eu le temps de faire une estimation de l’âge des gens présents que déjà on m’appelle. Et c’est pas n’importe qui ! Un joli infirmier. Je le précède. Il m’indique une cabine où déposer mes affaires. « Gardez votre T shirt, enlevez juste votre pull ». J’allais pour enlever ma montre mais il m’indique que ce n’est pas nécessaire. – Je confonds avec l’IRM. « C’est votre premier scanner ? » – Oui, j’aurais le droit à un diplôme de Lire la suite